Introduction

Tout voyageur est planétairement surnaturel. Ainsi sera perçu un homme chez un extraterrestre moins avancé, de même qu'un nomade chez un prédateur terrestre impérialiste et furtif qui extermine par tous les moyens (drones, OTAN, OMC, FMI...) tous ceux qui ne s'alignent pas : la faune, la flore, les pauvres, les communistes, Le Che, Sadam, Ben Laden, Kadhafi, Milosevic, ... Un voyageur infiniment plus fort ne permettra pas la survie d'une espèce humaine qui le menace potentiellement en s'en prenant à la vie. Il n'est pas scientifique ni prudent d'écarter la loi d'un plus fort potentiellement furtif, comme l'homme l'est déjà envers les plus faibles : la sagesse commande de se protéger contre une Apocalypse imparable en allant au-devant des souhaits de potentiels voyageurs invincibles, comme tout état qui se protège dans une alliance déjà existante ou à créer (Europe, ONU, OTAN...). Le "surnaturel" devient alors un moyen naturel de transmission de messages forts* de l'amont vers l'aval, sans des échanges directs conflictuels et mutuellement autodestructeurs. Déjà supervisée ou non par des aînées plus avancées dans leur transcendance, toute génération cosmique devenue scientifiquement irrattrapable par les suivantes interviendra ainsi à son niveau dans l'évolution en aval : le modèle gigogne d'un apartheid cosmique rationnel imposé par le plus fort devenu aussi le plus sage. L'homme attendra-t-il l'Apocalypse pour y adhérer ? Une science enfin reconvertie à la paix * anoblira l'espèce pour la préparer à s'intégrer pour son salut dans une chaîne furtive de bienveillance en communion cosmique d'amont en aval !

samedi 15 janvier 2011

Que l'homme s'anoblisse ...ou qu'il meure !

par Ariste : Un homme-enfant rêve de remplacer le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici 

Un objectif commun exaltant : Préparer l'accueil de voyageurs extraterrestres


Avec la Terre et la vie qu'elle porte, le silence cosmique fait partie d'un patrimoine universel que des êtres avancés responsables ne pourraient vouloir briser. Des chercheurs considèrent déjà que l'impact d'un message cosmique sur une humanité non préparée à le recevoir pourrait lui être encore plus fatal que l'impact de l'homme blanc sur les peuples asservis. Un éveil prématuré d'espèces extraterrestres moins avancées provoqué cette fois par l'homme (SETI, ...) pourrait parallèlement conduire comme la colonisation terrestre à des ethnocides en cascade dans la Galaxie.

L'homme devrait donc parier sur un silence cosmique révélant la bienveillance de voyageurs extraterrestres à son égard plutôt que leur inexistence qu'il ne pourrait jusqu'ici affirmer, mais sur laquelle il parie quand même en ridiculisant l'hypothèse de visiteurs furtifs (ovnis). Ce mépris révèle une prétention anthropocentrique allant au-delà d'une légitime suspicion devant nombre de témoignages recueillis. Oubliant ses propres outils de camouflage souvent conçus sur Terre pour la prédation des plus faibles (armes d'observation et de chasse, radars, satellites, drones et avions furtifs, etc.), un homme prédateur n'envisage même pas que des voyageurs beaucoup plus avancés scientifiquement puissent en utiliser de semblables moyens infiniment plus sophistiqués, et à des fins plus nobles !

Face à l'infini cosmique, c'est pourtant le seul pari rationnel à faire : l'absence de tout voyageur annoncerait en effet plutôt l'autodestruction dans leur écosystème de toutes les civilisations planétaires avancées dont la nôtre, et l'existence de voyageurs malveillants auxquels elle ne pourrait s'affronter sonnerait de même le glas pour l'humanité ! L'existence de voyageurs bienveillants mais furtifs envers les espèces planétairement enfermées reste donc la seule option viable, et le silence cosmique vient conforter cette hypothèse déjà éthiquement justifiée à la lumière de nos expériences malheureuses auprès des espèces moins avancées qu'il aurait été plus sage d'approcher discrètement plutôt que de coloniser.

Cette discrétion s'impose déjà aux scientifiques intervenant auprès de la faune dans son milieu naturel, et un homme enfermé dans son écosystème serait un peu dans le même rôle que la bête face à des visiteurs en avance sur lui de milliers d'années au moins. Toute cohabitation pacifique nécessite d'ailleurs une préparation préalable : domestication avec les bêtes, partage de valeurs communes entre des êtres intelligents. Des visiteurs respectueux du silence cosmique ne pourraient venir qu'en paix et en communion, et en se préparant ouvertement et sans contrainte à les accueillir pareillement, l'homme les séduirait tout en écartant de la sorte tout risque potentiel d'ethnocide terrestre.

Face à des voyageurs bienveillants mais tenus à la discrétion et au silence pour le rester, c'est la seule façon pour l'homme de leur montrer intelligemment sa bienveillance en retour, par ce pari cosmique qui serait d'autre part toujours gagnant : si elle était d'aventure l'espèce la plus avancée (pari perdu : absence de tout voyageur), une humanité préparée à la vie durable et anoblie aurait plus de chances de survivre pour s'évader de son écosystème et aller faire respecter le silence cosmique dans la Galaxie de façon tout aussi discrète et noble. Cette bienveillance de l'homme ne pourrait cependant être atteinte sans une véritable transcendance de l'espèce !

A propos de communion et de vrai partage :

Une stratégie de pirates : Pour un impérialisme occidental planétairement triomphant, l'espèce n'est qu'une bande de pirates engagée sans bienveillance ni conscience dans le pillage d'une terre étrangère. Les plus forts ne laisseront que des restes du butin aux plus faibles : à la faune, à la flore, mais aussi aux semblables, avec des pauvres de plus en plus pauvres abandonnés sur place (chômeurs), et des riches de plus en plus riches prêts à rembarquer pour d'autres pillages (délocalisations). Mais il n'y a plus de nouvelles terres à piller pour une espèce condamnée sans transcendance à l'enfermement planétaire (André Lebeau), avec son autodestruction assurée à terme. Une stratégie de pirates l'exterminera en effet à coup sûr si elle continue à dérouler le tapis rouge devant les plus forts qui ne sont pas les plus méritants, mais les plus prédateurs. Une bienveillance de survie exige que chacun parte avec des chances égales mesurables à sa seule tenacité à vaincre des handicaps. Car c'est à l'espèce et non à l'individu de prouver une capacité de survie qui ne dépend pas de la force individuelle, mais de la conscience collective !


Le salut exige de changer une fois pour toutes de perspective en encourageant les plus tenaces à progresser au sein d'une espèce sans laquelle personne n'existerait, et qu'il est par conséquent stupide de vouloir piller. Il faudra pour cela désarmer tous les prédateurs qui ne visent que leur profit immédiat, leurs titres et leurs connaissances leur servant d'armes personnelles pour leur prédation. La société s'en porterait mieux si ces "surdoués" laissaient la place aux plus méritants reconnus comme tels par leurs proches, comme c'est encore plus évident dans la famille où il ne s'agit pas de faire absolument un petit Einstein du plus doué, mais ou toute la maisonnée doit réussir, à commencer par le moins doué : une vraie famille où on commence par soigner le plus atteint si tout le monde est malade. Et l'humanité est bien malade d'une addiction mortelle à la prédation guérissable seulement par une volonté de communion et de partage.

Enfermé dans un oeuf planétaire épuisable, l'homme se comporte de plus en plus comme si tout lui était permis pour assouvir une soif insatiable de prédation. Il devient ainsi un singe éventuellement savant, mais avant tout un superprédateur irresponsable, prêt à tout sacrifier pour sa drogue que représente l'appât du gain : la famille, la descendance, les ressources vitales, et finalement l'espèce elle-même...


L'égoïsme individuel va à l'encontre de l'intérêt collectif, et la survie passera donc par un partage équitable des fruits du travail : un prix standard de l'heure de vie (travail, formation, repos...), où sans jamais gagner ni plus ni moins, chacun gardera sa place s'il est collectivement jugé le plus qualifié pour la tenir : jugé finalement qualifié par ses proches, "sa clientèle", la collectivité... La matière première étant apportée par la nature, la valeur d'un produit ou service ne se justifie en effet que par le travail intégré aux différentes étapes de sa production. Une optimisation des besoins et de la production équilibrera l'offre et la demande par un investissement collectif (formation, main d'oeuvre, équipement...) traduit par des ajustements de prix. Vendeur et acheteur confirmeront ensuite ensemble "cette juste pesée" de la valeur-travail d'un produit ou service par un paiement électronique au profit de la collectivité : un suivi déjà réalisé en grande distribution. Ce qui ne sera pas consommé ne sera pas produit, et le travail économisé réinvesti dans une autre production plus conforme à un meilleur bien-être matériel ou non de l'espèce. Le moteur du profit sera ainsi pacifiquement remplacé par un moteur du mérite bien plus rationnel et profitable pour l'espèce et pour l'écosystème : tout travailleur se jugeant ou jugé en interaction trop inadéquate avec sa tâche et son milieu de vie accroîtra le coût de production et sera donc collectivement encouragé à rechercher un autre poste plus conforme à ses aspirations et qualifications. Le cadre supérieur ou le savant qui préfèrera changer fera ainsi le meilleur choix en devenant par exemple un bon ouvrier, et l'ouvrier insatisfait pourra lui aussi devenir savant en se qualifiant. Pour ne pas devoir la céder à plus qualifié que lui, quiconque tenant à garder sa place s'attachera à progresser en optimisant ses interactions dans son environnement, sa production, sa consommation, ses relations avec ses semblables... Pour le compte d'abord de l'espèce, et par là pour lui-même.

Toute entreprise pourrait déjà appliquer en son sein ce modèle d'anoblissement. Si l'humanité persiste à miser sur un égoïsme individuel ou clanique se nourrissant de la prédation des plus faibles au détriment d'une solidarité collective de communion et de partage, "elle ratera son examen final" en allant tout droit vers son autodestruction, ce qui sera en fin de compte une bonne chose pour la vie qu'elle détruit : l'environnement, la faune, la flore. Descendant de la bête, l'homme en restera alors à ce stade primitif de la vie, et sa mort sera vécue comme un avortement cosmique : une fin qui ne sera pas une glorieuse Apocalypse comme les plus cyniques en rêvent parfois en se plaçant toujours du côté toujours gagnant, mais une lente agonie d'autodestruction comme sans doute celle de l'île de Pâques. Mais on peut aussi penser qu'un homme qui a jusqu'ici montré qu'il est capable du pire pourra de même prouver à temps qu'il est également capable du meilleur en s'engageant dans la voie de la perfection.

"Que l'homme s'anoblisse ou qu'il meure !", crie le Silence Cosmique. La transition vers un nouveau système de valeurs de vraie noblesse peut se faire pacifiquement, comme pour le passage à l'Euro, avec des points de rattrapage (ex. le permis à points) accordés à court terme aux plus fragiles. D'autres moyens d'échanges pourraient également être étudiés, comme par exemple le SEL (système d'échange local). Une foi rationnelle dans la richesse infinie d'un pari transcendandal aiderait déjà l'homme dans l'acquisition d'une noblesse cosmique salutaire. Avant de nous contacter, des voyageurs interstellaires déjà anoblis attendraient quoi qu'il en soit cette évolution de la conscience terrestre.






Aucun commentaire: